Station 4 - Galerie de l'ancienne Mine de May-sur-Orne Du Cambrien à l'Ordovicien - Base de la formation des Schistes d'Urville - Synclinal de May

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	Contact entre Cambrien et Ordovicien Ce contact est visible à droite de l'ancienne galerie de mine. Le sommet des Grès feldspathiques est d'âge cambrien inférieur. En concordance au dessus, débute la formation des Schistes d'Urville, avec à sa base, un mince banc conglomératique, surmonté par un banc chlorito-carbonaté, puis par le minerai de fer. La formation des Schistes d'Urville est datée du Llanvirnien (Ordovicien). Il y a donc une lacune sédimentaire qui dure du Cambrien moyen à la base de l'Ordovicien (Arénigien). Dans les autres synclinaux paléozoïques (synclinal d'Urville et synclinal de la Zone bocaine), l'Arénigien est représenté par le Grès armoricain (voir site de Villedieu-les-Bailleul).Cette lacune ne correspond pas à une période de déformation tectonique. La transgression, qui marque le début de l'Ordovicien (Arénigien), avec le dépôt du Grès armoricain, n'atteint May-sur-Orne que tardivement (au Llanvirnien). Photo double et commentée
	Le minerai de fer Il présente deux faciès : - le minerai hématitique, à la base, rouge, à oolithes abondantes d'hématite et à nucleus de quartz, cimentées par de la sidérite (carbonate de fer) ; il est masqué par la végétation et par la maçonnerie de la galerie, - au dessus, le minerai taché, rougeâtre, à taches grises irrégulières (photographie ci-contre). Les quatre perforations, à droite du marteau, sont dues aux prélèvements d'échantillons pour des mesures de paléomagnétisme.
	Détail du minerai taché Le fond rougeâtre de la roche renferme des oolithes hématitiques noyées dans un ciment de chlorite oxydée et de sidérite. Le taches grises correspondent à des traces de bioturbation. Elles contiennent des oolithes de chamosite et de grandes plages de sidérite. Chamosite : chlorite riche en fer se trouvant souvent en oolithes ou en agrégats fins jaunes, gris-vert, gris-brun.
	Schistes d'Urville Au-dessus du minerai de fer, la formation des Schistes d’Urville est représentée par des bancs décimétriques grisâtres de siltites et d'argilites, à cassure sombre, riches en matière organique. L'essentiel de cette formation est masquée par la végétation Ces sédiments fins indiquent un milieu de sédimentation calme dans un environnement de plate-forme ouverte en domaine infratidal, correspondant au maximum de la transgression. Photo double

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