Souvent altérée près de la surface, la dolérite affleure très mal ; par contre, sa couleur sombre la rend bien visible dans le bâti ancien qui jalonne les filons de la région du Passais. Par ailleurs, les terrains briovériens encaissants offrent une diversité de matériaux caractéristiques du socle cadomien du Massif armoricain : granodiorite, grès, schistes et cornéennes. Dans le secteur de Barenton, proche de la bordure du synclinal de Mortain-Domfront, le bâti s’enrichit de roches paléozoïques comme le Grès armoricain.
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Dolmen de la table au diable, situé au sud de Passais
Ce monument d’âge néolithique est une allée couverte de 12 m de longueur édifiée avec des blocs de dolérite massive extraite du filon voisin. La partie Ouest, très bien conservée, comporte quatre grandes dalles de couverture reposant sur six paires de pierres dressées. L’entrée est latérale et se situe à l’extrémité Est, côté Sud. Les pierres du mur extérieur, plus petites, ont été en partie dispersées.
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Dolmen de la table au diable
La chambre principale, de 1,5 m de largeur et 2 m de hauteur, occupe la partie ouest du monument. A l’intérieur, les faces internes des pierres dressées, polies, apparaissent parfaitement alignées.
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Mur construit avec des « boules » de dolérite
Situé près du cimetière et de la chapelle Notre-Dame (ancienne église de Barenton), ce mur de soutènement a été édifié avec des boules provenant du filon qui constitue le tertre sur lequel est construit la chapelle. |
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Mur construit en moellons de dolérite
Les moellons ont été taillés dans de la dolérite présentant un faciès à gros grain. |
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A Barenton, la chapelle Notre-Dame et son mur de soutènement ainsi que les bâtiments voisins, offrent un échantillonnage des roches environnantes parmi lesquelles se distingue la dolérite très sombre. On peut y reconnaître des grès et schistes briovériens brunâtres, de la granodiorite cadomienne gris moucheté et du Grès armoricain gris clair.
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Ce mur présente un mélange de moellons vert sombre et gris clair : les moellons sombres ont été taillés dans la dolérite et les moellons clairs dans le Grès armoricain.
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Dans la façade de ce bâtiment, les deux matériaux ont été nettement séparés : la dolérite a été utilisée pour la partie basse et le Grès armoricain pour la partie haute. Ce dernier provient d’une carrière creusée dans la bordure sud du synclinal de Mortain et située à quelques kilomètres au Nord de Barenton. |
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Fort contraste entre le Grès armoricain très clair et la dolérite très sombre. |
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La granodiorite cadomienne a été utilisée pour l’édification du portail monumental d’époque Renaissance qui ouvre l’accès à l’ancienne église de Barenton et du cimetière attenant. |
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Les marches menant au portail sont en granodiorite cadomienne à enclaves sombres. Les parties de couleur rousse correspondent à des zones un peu altérées (oxydation du fer des minéraux ferromagnésiens). |
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Façade de bâtiment ancien
Le linteau, gravé, et les pierres d’appareil (porte et fenêtres) sont en granodiorite cadomienne d’aspect gris moucheté. Au-dessus, l’alignement de moellons de dolérite est interrompu par un arc de schistes briovériens. |
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Marche taillée dans la dolérite massive (hameau de la Bouhardière)
La marche inférieure est réalisée avec des boules de dolérite cimentées entre elles et la marche supérieure est constituée par bloc de granodiorite. |
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Dans les anciennes fermes situées au voisinage des filons, la dolérite en boule, est très fréquente dans le soubassement des murs alors que la granodiorite, qui se taille mieux, est réservée aux appareillages (portes, fenêtres) et utilisée en moellons. |
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Façade de bâtiment agricole à Boudé
Ce mur de façade très hétérogène présente du grès armoricain dans la partie gauche, de la granodiorite taillée autour des portes et fenêtres, un mélange de granodiorite, dolérite et schistes briovériens dans la partie droite, et de la dolérite en soubassement.
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Mur d’un bâtiment restauré présentant un échantillonnage complet des roches locales.
Des boules de dolérite se trouvent à la base du mur comme dans le bâti traditionnel mais sans y être intégrées. |