Géologie - Normandie - Jurassique

Les faciès récifaux correspondent à des calcaires non stratifiés, issus de l’activité d’organismes constructeurs, qu’ils soient animaux, tels que les madréporaires (coraux) et les éponges, ou végétaux, tels que les algues rouges calcaires. En fabriquant leur squelette calcaire, ces organismes édifient un récif qui continue à croître tant que les conditions de vie (température, lumière, oxygénation de l’eau) leur sont favorables. A la mort du récif, les espaces entre les constructions (essentiellement des polypiers) et leurs débris sont plus ou moins colmatés par une boue carbonatée qui se transforme en matrice micritique.
Dans une série sédimentaire, les faciès récifaux témoignent d’un paléoenvironnement de mer tropicale, de faible profondeur, dans la zone euphotique.
A Bénerville, les observations se font sur des gros blocs éboulés qui exposent bien la diversité des faciès liés au récif corallien ainsi que la grande variété de formes des organismes constructeurs du récif.

Les faciès récifaux correspondent à des calcaires non stratifiés, issus de l’activité d’organismes constructeurs, qu’ils soient animaux, tels que les madréporaires (coraux) et les éponges, ou végétaux, tels que les algues rouges calcaires. En fabriquant leur squelette calcaire, ces organismes édifient un récif qui continue à croître tant que les conditions de vie (température, lumière, oxygénation de l’eau) leur sont favorables. A la mort du récif, les espaces entre les constructions (essentiellement des polypiers) et leurs débris sont plus ou moins colmatés par une boue carbonatée qui se transforme en matrice micritique. Dans une série sédimentaire, les faciès récifaux témoignent d’un paléoenvironnement de mer tropicale, de faible profondeur, dans la zone euphotique. A Bénerville, les observations se font sur des gros blocs éboulés qui exposent bien la diversité des faciès liés au récif corallien ainsi que la grande variété de formes des organismes constructeurs du récif.
	Polypier branchu à longues colonnes squelettiques disposées en une gerbe dense
	Ramifications dichotomiques d’un polypier branchu Les colonnes squelettiques sont partiellement creuses ou remplies de calcite
	Remplissage de boue micritique entre les branches d’une gerbe de polypiers
	Les branches de cette gerbe de polypiers sont creuses, les structures internes ayant été dissoutes.
	Cette gerbe de polypiers présente différents aspects selon le degré de dissolution interne, le degré d’usure actuelle par les vagues, et le plan d’observation. Ainsi certains secteurs prennent un aspect vacuolaire et chaotique. Image à survoler
	L’aspect vacuolaire de ce faciès s’explique par la disparition des structures internes des rameaux de polypiers moulés par la boue micritique blanche
	Calcaire bioclastique à débris de polypiers et matrice biomicritique blanche Dans les cavités résultant de la dissolution des fragments de polypiers, on observe les moulages des calices des polypes disséminés à la surface des rameaux. Image à survoler
	Fragment de polypier présentant des calices très régulièrement répartis à sa surface.
	Calcaire biomicritique à débris de polypiers Les rameaux de polypiers sont noyés dans une matrice biomicritique abondante
	Construction massive présentant de nombreux paliers superposés
	Polypier de forme massive à calices jointifs, adapté à un mieu de forte énergie
	Les structures de ce polypier massif sont partiellement effacées par des recristallisations de calcite. Image à survoler
	Solénopore Cette construction récifale est le thalle calcaire d’une algue rouge (Rhodophycée) qui se développait sous une faible tranche d’eau. Elle est abondante dans la partie sommitale du récif. Sa présence dans les calcaires récifaux semble précéder la mort du récif.
	Faciès récifal vacuolaire chaotique constitué d’encroûtements calcaires et d’autres constructions non identifiées entremêlés dans une matrice biomicritique blanche.
	Bloc au faciès vacuolaire présentant à son sommet des restes de colonnes squelettiques de polypiers surmontant des structures laminaires verticales (non identifiées).