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Champignonnière du coteau de Fleury-sur-Orne
Sur la rive droite de l’Orne, des champignonnières, installées
dans les anciennes galeries d’exploitation de pierre de Caen, jalonnent
le sommet du coteau. La pierre de Caen (comprise dans
la partie supérieure de la formation du Calcaire de Caen) affleure
de part et d’autre des portails d’entrée. Au-dessus,
séparés de la pierre de Caen par une surface bien marquée,
les bancs massifs représentent le sommet de la Formation
du Calcaire de Caen ; ils n’ont pas été exploités
car la présence d’accidents siliceux gêne la taille
de la pierre. Comme dans les autres carrières souterraines de pierre
de Caen, ces bancs forment le toit des chambres d’exploitation.
Image à survoler |
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Accidents siliceux
Les bancs sommitaux du Calcaire de Caen contiennent des nodules
siliceux clairs localisés surtout dans les interbancs
et des « chevilles », accidents siliceux
subcylindriques à coniques qui traversent les bancs verticalement
ou à l’oblique. Ces chevilles pourraient
être d’anciennes racines de palétuviers, végétaux
caractéristiques des mangroves (interprétation de M. Rioult).
Image à survoler |
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Débit en plaquettes
Au voisinage de la surface, le débit en plaquettes des derniers
bancs calcaires est un héritage de la dernière période
glaciaire, le réseau de fissures s’étant
développé et élargi par l’action répétée
du gel et du dégel. |